La Bretagne est malade, et comme de nombreux indices laissent à penser, le mal est contagieux. Avec 50 % des captages dépassant les 50 mg de nitrates...
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La Bretagne est malade, et comme de nombreux indices laissent à penser, le mal est contagieux. Avec 50 % des captages dépassant les 50 mg de nitrates par litre d'eau et le retour des algues vertes sur les plages chaque été, la cote d'alerte est largement dépassée. Le "modèle" agricole breton se lit d'abord dans les statistiques. La Bretagne produit aujourd'hui, sur 6 % de la surface agricole française, 20 % de sa production laitière, 60 % de sa production porcine, 40 % de sa production de volaille. Une telle explosion ne pouvait se produire sans de profonds bouleversements. Naturellement, les pollutions de toutes sortes sont au rendez-vous. Nitrates, pesticides, métaux lourds..., tous les clignotants sont au rouge. C'est l'inquiétant bilan de ce progrès que développe l'ouvrage " S-EAU-S, l'eau en danger ". Gérard Borvon, l'auteur du livre, alerte l'opinion publique pour que l'expérience bretonne soit utile pour tous ceux qui sont menacés par le même problème. Pour aider aussi à résister à l'emprise des différents lobbies qui imposent leur stratégie de monopole et d'argent. Dans le même temps, cet ouvrage aide à la prise de conscience d'un
problème qui affecte l'ensemble de l'humanité. En effet, selon les experts réunis à l'initiative de l'ONU février 1999 à Genève, les deux tiers de la planète pourraient rencontrer des problèmes d'approvisionnement et près d'un milliard de personnes pourraient être concernées par une crise majeure de l'eau à l'horizon 2025.