Lorsque Darius 1er roi de Perse achéménide, meurt en 486 avant Jésus-Christ, son fils et successeur Xerxès 1er jure de poursuivre son œuvre, celle de châtier Athènes, qui aida à mettre sur pied la révolte ionienne. Six années entières de préparatifs sont nécessaires au Grand Roi pour rassembler une armée forte, selon Hérodote, de plus d'un million d'hommes, et qui part, sur terre et sur mer, à la rencontre des Athéniens et des Spartiates. Comment arrêter ce déferlement incroyable, prodigieux, insensé de tant d'ennemis, dont les 1 200 trières progressent inexorablement vers les Grecs, à la tête, eux, de seulement 300 navires ? Au défilé des Thermopyles, Léonidas parvient à retarder de plusieurs jours la marche des fantassins perses vers Athènes. Il meurt avec tous ses hommes. Son sacrifice est inutile, car l'affrontement entre la ligue hellénique et l'armée de Xerxès est inévitable. Tandis que l'on évacue en hâte la population d'Athènes menacée par les troupes terrestres de l'ennemi, un terrible combat naval se prépare dans le détroit de Salamine, où les alliés grecs se sont stratégiquement repliés. Quel homme, quel grand chef militaire peut venir à bout de cette flotte colossale ? Il en est un et a pour nom Thémistocle. Les actions d'éclat de ce génie vont l'emporter sur les tactiques confuses des Perses, qui n'auront plus qu'à prescrire la retraite puis se faire une seconde fois humilier à Platées, terme de la troisième et dernière guerre médique. Athènes est libre et Xerxès rentre dans sa capitale pour noyer sa défaite dans la débauche. La célèbre bataille de Marathon, le combat suicidaire des Thermopyles, l'évacuation héroïque d'Athènes, la victoire inespérée de Salamine, la déroute de Platées : Henri Pigaillem nous fait revivre avec passion les épisodes les plus glorieux qui marquèrent, au Ve siècle avant notre ère, les fameuses guerres médiques, animées par les plus brillants acteurs de l'époque : Aristide, Léonidas, Thémistocle, Miltiade, Cimon, Xerxès, Mardonios, ou encore la vigoureuse reine Halicarnasse. Cette dernière avait prédit la défaite à son roi, mais son roi n'avait pas voulu l'entendre.