Sept notes de blues - Grand Format

Comment ne pas se sentir emporté par ces sept nouvelles qui ont une emprise dès les premières phrases. En premier lieu un jazzman exportant ses souvenirs fait revivre Janis qui, au fil des années à chanter dans les bars, grisée par l’alcool a perdu ses intonations qui mettaient la chair de poule lorsqu’elle chantait Summertime, mais dans le bar de Roseland il s’en passe des choses... Ensuite l’auteur nous entraîne à Katmandou et dit : «Au Népal, tout se paie le logis les repas et la came».
Puis arrive Jeanne au manteau bleu qui pose pour son peintre qu’elle aime tant ; ce peintre qui en dehors de Jeanne, n’a d’autres soutiens que l’alcool et le haschisch pour faire éclore ses toiles. Vient après la ronde des nombres et allez savoir pourquoi Guillaume 11 ans fait un arrêt sur quatre-vingt-dix-neuf. Suivront La Tara Verte divinité protectrice du Tibet. Puis la Louve noire. Pour finir SRC ou le transport de colis, parfois de gens pressés et le transport particulier de cet enfant autiste qu’il faudra conduire de Lyon à 30 kilomètres au sud de Paris dont la journée passée avec lui se révélera enrichissante pour le chauffeur.