Laure Schwartz-Arenales, diplômée de l'Ecole du Louvre, docteur de Paris IV Sorbonne, débute sa carrière au Musée national des arts asiatiques - Guimet et à l'Ecole du Louvre où elle enseigne les arts extrême-orientaux. Ses recherches sur la peinture japonaise menées au Japon (université Tohoku, Musée national de Kyoto) sont récompensées en 2007 par la Kajima Foundation for the Arts. Professeur à l'université Ochanomizu puis à l'université Sophia (Tokyo), elle dirige depuis 2018 la Fondation Baur, musée des Arts d'Extrême-Orient à Genève.
Pierre Cambon, responsable des collections coréennes au Musée national des arts asiatiques - Guimet (1992-2022), a piloté plusieurs expositions dont il a rédigé le catalogue : 2001, Nostalgies coréennes ; 2003, Itami Jun ; 2005, La Poésie de l'encre ; 2015, Cinq siècles de peinture en Corée. Consultant au Centre du patrimoine mondial, il a effectué des missions à Pyongyang (1999-2000) et fut attaché culturel à l'ambassade de France en Corée (1988-1992).
Philippe Clerc, historien de l'art formé à l'université de Fribourg, a travaillé pour la maison de vente aux enchères Christie's avant d'entrer au service de différents collectionneurs suisses et internationaux. Spécialiste de la peinture suisse des XIXe et XXe siècles, il effectue des recherches sur les artistes genevois et fribourgeois proches de Ferdinand Hodler et publie régulièrement sur le sujet.
Karelle Ménine est une historienne et autrice suisse vivant à Genève. Son travail s'attache à interroger notre rapport à la littérature et aux archives via des pièces de théâtre, des essais et des installations. Ses deux derniers ouvrages sont parus chez MétisPresses : Bleuir l'immensité (2022), et Labor et Fides : Nimbe noir (2022). Elle dirige par ailleurs la collection "ArchVives" de MétisPresses.
Ji Young Demol Park, artiste formée entre la Corée, la France et la Suisse, renoue en 2012 avec l'expression plastique qui lui est originelle : le dessin, l'eau et les pigments. Des rives du Léman aux crêtes alpines, elle nous livre aujourd'hui son regard sur les montagnes de sa Corée natale. Peintre de terrain, elle ne se déplace jamais sans un carnet, un rouleau ou encore un leporello ; d'un tracé vigoureux et quelques lavis, elle y consigne ses émotions face à la contemplation du monde.
Lee Lee Nam, reconnu comme l'un des principaux représentants de l'art vidéo de sa génération, est né en 1969 à Gwangju en Corée du Sud. Docteur en beaux-arts de l'université Chosun, où il se forme à la sculpture, il obtient également un doctorat à l'Ecole supérieure de communication et d'art de l'université de Yonsei. En virtuose de l'animation, il revisite les chefs-d'oeuvre picturaux de l'art mondial.
Poétique, onirique, son approche de la peinture de paysage est un support de méditation, un trait d'union révélateur vers la beauté du monde d'hier et d'aujourd'hui. Maël Bellec, conservateur en charge des collections chinoises et coréennes du musée Cernuschi, a organisé plusieurs expositions consacrées à l'art moderne et contemporain. Il a ainsi été commissaire ou co-commissaire de "L'école de Lingnan : L'éveil de la Chine moderne" , "Séoul-Paris-Séoul : Artistes coréens en France" , "Lee Ungno, l'homme des foules" , "Walasse Ting, le voleur de fleurs" , "Bang Hai Ja : Et la matière devint lumière" , "L'encre en mouvement : Une histoire de la peinture chinoise au XXe siècle" , ainsi que des différentes éditions du programme d'art vidéo du musée Cernuschi.