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En 1970, Jean-François Stévenin assiste le réalisateur allemand Peter Fleischmann sur le tournage de son deuxième film, Les Cloches de Silésie. Il tient alors le journal de cette aventure qu'il qualifie d' "expérience déterminante pour le cinéma". Chaque nuit, Jean-François Stévenin raconte au magnétophine le travail quotidien, en développant les réflexions que lui enseigne ce tournage. L'année suivante, en 1971, il tape ces bandes à la machine, en préservant le jeu vocal et littéraire, réalisant un document exceptionnel qu'il enverra 46 ans plus tard à Yann Dedet, témoignant de l'invention progressive que Stévenin fait de son cinéma du futur.