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La SNCF vit les derniers mois d'un monopole. Demain, les voyageurs auront le choix : Paris-Bruxelles à l'allemande ? Paris-Marseille à l'italienne ? Mais plus que cette concurrence prochaine, ce que la SNCF redoute, c'est le désintérêt de l'Etat pour son système ferroviaire. A la rentrée 2010, le tableau n'est pas glorieux : la belle croissance du TGV est finie, la SNCF renonce aux grandes commandes de nouvelles rames.
Un train sur dix est en retard et les travaux sur les voies vont prendre encore des années. La gouvernance du président, Guillaume Pepy, déconcerte les syndicats, les repères changent de place et même l'historique CGT, premier syndicat " mai-son ", n'est plus ce qu'elle était. Pourquoi en sommes-nous là ? Que va faire l'Etat de son entreprise publique ? François Regniault, en témoin implacable, décrivait dans son précédent livre comment la SNCF avait vécu la période 2008-2009, la première des années Pepy.
Le présent ouvrage couvre la période 2009-2010, au jour le jour, dans le secret des réunions de direction et des indiscrétions du siège. Une analyse fine et féroce, un texte passionnant et sans concession !