Il y avait un professeur de philosophie à Paris au milieu des années 90 qui s'intéressait au parc de Disneyland-Paris au point d'y emmener ses élèves....
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Il y avait un professeur de philosophie à Paris au milieu des années 90 qui s'intéressait au parc de Disneyland-Paris au point d'y emmener ses élèves. Comme Socrate au pied du Parthénon, il y professait des cours de philosophie en s'appuyant sur les attractions qu'il venait de faire avec ses jeunes de Terminales. Il était intéressé par les démarches novatrices en matière d'éducation. Il voulait que ses élèves puissent vivre les concepts en les incarnant dans une expérience. Et il est vrai que Space Moutain est une expérience où le vécu corporel joue un grand rôle. Dans cette importance qu'il accordait aux sensations, il savait qu'il s'opposait au prestige de la raison pure qui n'a en aucune manière besoin de l'expérience pour former ses idées. [...] Maintenant qu'il y a un nouveau parc à Disneyland, le Walt Disney Studios, il emmène aussi ses élèves expérimenter ces nouvelles attractions, en combinant le plus souvent les deux parcs.
Sommaire
Les pensées d'Eve dans le RER pour Marne La Vallée
Le désir d'entrer dans Walt Disney Studios
Ascèse et rigolade
Sous le feu des projecteurs
L'ombre est-elle nécessaire à la lumière ?
L'art et la vie : de l'improvisation
Les coulisses comme œuvre d'art
L'unité du divertissement et de la pensée
L'idée d'atelier ou le Backlot Express Restaurant
Le philosophe de Mickey
John, le plasticien
La réputation du philosophe de Mickey
John aborde Eve
Armageddon ou l'incarnation des idées grâce aux effets spéciaux
Rock'n Roller Coaster ou comment la divine liberté suspend l'humainement pensable
Les pensées d'Eve pendant Studio Tram Tour
L'expérience du " lâcher prise " pour John, alors qu'il participe à l'attraction " Moteurs Actions "
La disparition du moi
Les tapis volants ou l'apparente victoire de l'artiste
L'amour et le souvenir du paradis
Cours de philo dans Walt Disney Studios
La tromperie d'Eve
Le triomphe de la philosophie
L'artiste devant ses projets inachevés : ne lui reste-t-il que des images-souvenirs ?
L'art permet de substituer l'image à l'être, victoire ou échec ?