Socrate, dans la Grèce antique, a consacré sa vie à la recherche de la vérité. Quatre siècles après lui, le Christ, en milieu judéo-palestinien, est venu, selon sa propre expression, " témoigner, en ce monde, de la vérité ". L'un et l'autre, en outre, ont eu, comme préoccupation dominante, liée à ce primat de la vérité, la destination finale de la personne humaine. En ce sens que, pour chacun, notre vie terrestre, éphémère, n'est qu'une préparation à cette autre vie qui nous attend au-delà de la mort. Tous deux enfin mis en accusation par un pouvoir politique, à la fois, et religieux, et après une parodie de procès, sont condamnés à mort. Pourquoi ?
Répondre à cette question, c' est s'engager dans une comparaison d'une incroyable richesse d'enseignement quant à la genèse de la conscience occidentale, et plus encore, universelle.
G.H.