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Dès les premiers jours de septembre 1939, le soldat Léon Noguéro est affecté comme téléphoniste au 49e Régiment d'Infanterie de Bayonne qui fait mouvement pour l'Est de la France, en Alsace-Lorraine, à proximité de la ligne Maginot et de la frontière allemande. Son groupe de téléphonistes est très mobile et intervient dans les secteurs frontaliers de Rohrbach-lès-Bitche (Siersthal, Epping, Ormersviller, Weiskirch, Volmunster-Eschviller) et de Wissembourg (Rott, Cleebourg, Climbach, Lobsann).
Ce témoignage, tout en invitant le lecteur à partager l'intimité d'une famille, se veut être également un support d'enseignement et d'investigation pour les jeunes générations. En deux volumes, il est le fruit d'une retranscription intégrale de près de 350 correspondances et diverses notes écrites au moment des faits. Il fait également référence à de nombreux rappels historiques et à la mémoire locale par l'ajout d'une liste d'anciens prisonniers de guerre recensés dans une quarantaine de villages des vallées d'Aure et du Louron (Pays des Nestes, Hautes-Pyrénées).
A la suite de l'offensive allemande du 10 mai 1940, le caporal Léon Noguéro est fait prisonnier le 22 juin 1940, les armes à la main, au hameau de Les Feignes, dans les Vosges. Il sera interné en Allemagne dans un kommando de travailleurs du bâtiment, loin des siens, loin de sa Bigorre natale, jusqu'au 2 mai 1945, jour de sa libération.