3ème tome de la série du Capitaine Coste.

Cette fois l'auteur nous emmène en prison et tout le système qui l'entoure, et fichtre que ça fait froid dans le dos !

Avec une écriture toujours aussi réaliste on plonge dans ce monde incontrôlable, et les conditions de vie ultra-violentes m'ont quelque peu laissée coite.
Même si je sais bien que ce n'est pas le monde des Bisounours, avoir passé quelques chapitres dans ce milieu carcéral extrême m'a laissé pantoise. Et il n'y a pas que les prisonniers qui m'ont angoissé.

Le suspense apparaît dès les premières pages quand on sait qu'un membre de l'équipe va mourir. Il nous reste alors plus de 400 pages avant de découvrir lequel.
J'ai traqué les indices, j'ai émis des hypothèses et je me suis plantée. La faute à Olivier Norek qui sait trop bien jouer avec les mots, saupoudrer ses phrases de quelques éléments, et toujours nous laisser à penser que.

Une très bonne construction entre justice, enquêtes, mafia et autres magouilles, et quand on sait que l'auteur fut un homme de terrain durant plus de 18 ans ça fait réfléchir.

Un récit terriblement noir, des dialogues toujours aussi percutants, des réparties cinglantes mais parfois drôles.

J'ai trouvé ce tome 3 beaucoup plus violent que les précédents (mais cela ne m'a pas gêné) et pourtant l'auteur a aussi réussi à m'émouvoir.

Si on peut lire cette série dans le désordre il me semble quand même que "Surtensions" doit rester le 3ème.