Un ouvrage initiatique grand public inspiré de "La Flûte enchantée" de Mozart et Emanuel Schikaneder, dans le Paris cosmopolite d'aujourd'hui. Dans l'opéra, deux actes relatent l'histoire de l'initiation du jeune prince Tamino et de la jeune princesse Pamina. Accompagnés de l'oiseleur Papageno, ils vont traverser des épreuves symboliques, références à peine cachées au rituel d'initiation des loges maçonniques de l'époque.
Après un coup de théâtre, des rencontres mystérieuses, des rêves et des sortilèges, vient la scène finale où Pamina et Tamino sont initiés fille et fils du Soleil, Chevaliers de l'esprit et de la lumière. Dans cet ouvrage original, Tamino est chanteur de rap, Papageno vend des canards laqués avenue de Choisy et la Reine de la Nuit hante les tunnels du métro parisien. Sa fille Pamina est séquestrée quelque part entre les Buttes-Chaumont et le palais des Mirages du Musée Grévin.
Les trois sont animés par l'envie de donner un sens à leur vie et ensemble, ils vont affronter les épreuves pour devenir les adeptes de la Lumière, sous la direction de Sarastro. L'histoire est racontée par Salomon, le chat de la concierge de la rue des Trois-Frères où habite le jeune Julien, et par Julien, à travers un dialogue qui interpelle. Le chat vient d'Egypte. Il est très vieux et surtout, il est très bavard.
Peut-être a-t-il assisté à la première de la Flûte enchantée qui a eu lieu à Vienne le 30 septembre 1791. Cette histoire est fidèle au livret de la Flûte enchantée et aux messages que contient l'opéra envers les initiés, cet ouvrage étant grand public. Comme le texte de Schikaneder, l'auteur décoche nombre de clins d'oeil aux rituels maçonniques, pratiqués aujourd'hui. L'histoire retrace le mythe universel de la quête de sens, sujet totalement d'actualité dans notre société où bien des personnes sont en recherche.
Cet ouvrage grand public est une adaptation de la Flûte enchantée de Mozart et Emanuel Schikaneder dans le Paris cosmopolite d'aujourd'hui. Les deux actes de l'opéra racontent l'histoire de l'initiation du jeune prince Tamino et de la jeune princesse Pamina. Accompagnés de l'oiseleur Papageno, ils vont traverser des épreuves symboliques qui sont des références à peine cachées au rituel d'initiation des loges maçonniques que fréquentent les deux auteurs.
Après un coup de théâtre, des rencontres mystérieuses, des rêves et des sortilèges, vient la scène finale où Pamina et Tamino sont initiés fille et fils du Soleil, Chevaliers de l'esprit et de la lumière. Dans l'adaptation que je vous propose, Tamino, devient un chanteur de rap, Papageno vend des canards laqués avenue de Choisy, la Reine de la Nuit hante les tunnels du métro parisien et sa fille Pamina est séquestrée quelque part entre les Buttes-Chaumont et le palais des Mirages du Musée Grévin.
Le conte est ici raconté par Salomon, le chat de la concierge de la rue des Trois-Frères où habite le jeune Julien. Pourquoi un chat ? Parce qu'il vient d'Egypte, parce qu'il est très vieux et surtout parce qu'il est très bavard ; peut-être aussi parce qu'il a assisté à la première de la Flûte enchantée qui a eu lieu à Vienne le 30 septembre 1791. Ce soir-là, la salle est comble. Bourgeois, commerçants, ouvriers, valets et servantes, tous se pressent au guichet du " Theater auf der Wieden " pour assister à la représentation.
Depuis plusieurs mois, Emanuel Schikaneder et Mozart tentent de garder secrète l'histoire de cette Flûte enchantée. Mais les rumeurs ont déjà circulé. Il paraît que cette fois, il y aura encore plus de surprises : costumes et décors insolites, machineries de théâtres toujours plus extravagantes ; une histoire pleine de rebondissements avec des farces comme le public les aime, mais aussi de l'amour, du tragique et du mystère.
Mais la Flûte enchantée est plus qu'une simple comédie burlesque et l'opéra se prête à des lectures multiples. Alors que le public profane y voit un conte frivole, les amis francs-maçons de Schikaneder et Mozart relèvent aux allusions à peine voilées au message universel de fraternité et de progrès porté par les francs-maçons du 18e siècle. Mais Schikaneder et Mozart sont allés plus loin que l'esprit des loges du 18e siècle.
En effet, à cette époque, la franc-maçonnerie autrichienne est strictement réservée aux hommes et les femmes en sont exclues. Or, pour les deux auteurs les femmes et les hommes sont égaux sur tous les plans, y compris sur le plan initiatique. Certes, le livret de La Flûte enchantée regorge d'allusions peu flatteuses envers les femmes qui sont fières, bavardes, menteuses, rusées et hypocrites... Bref, tous les ingrédients pour faire rire, mais au-delà de cet effet comique, les auteurs posent clairement la question suivante : les hommes et les femmes sont-ils égaux du point de vue de l'initiation ? Question à laquelle ils répondent par l'affirmative puisque Tamino et Pamina entreront main dans la main dans le Temple de la Fraternité.
Cette adaptation est fidèle au livret de la Flûte enchantée et au message de la franc-maçonnerie. Comme le texte de Schikaneder, elle contient des clins d'oeil aux rituels maçonniques d'aujourd'hui. Bien entendu, comme tous les contes, l'histoire débute par "Il était une fois" et se termine par "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" ! C'est Salomon qui l'affirme et quand un chat parle, croyez-moi, il vaut mieux l'écouter et surtout ne pas le contrarier.
Biographie de Philippe Benhamou
Essayiste, fondateur et animateur d'une webradio, membre de la Grande Loge de France, Philippe Benhamou est l'auteur notamment de "Madame Hiramhabbi, la concierge de la rue des Trois Frères", aux éditions Dervy, et de "La Franc-Maçonnerie pour les Nuls" en adaptation française, aux éditions First, deux succès.