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La Nuit à Tbilissi, l'Est est gommé, effacé. Ne reste de l'Est que quelques reflets lumineux sur d'antiques Lada, garées, encastrées dans les venelles. L'Est dans la manière de jeter un verre de Tchatcha, par-dessus son épaule, sec. L'Est dans la manière de dire à un touriste aviné qui chante l'Internationale : "Tes plus beaux rêves sont nos pires cauchemars" . Sa jeunesse se fédère autour des musiques électroniques, du rock indé et des arts plastiques pour mener des combats contre la société patriarcale.
La piste, la scène et les expositions éphémères sont autant de lieux de fête et de revendication.