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L'oeuvre nervalienne des dernières années peut être lue comme l'acquisition progressive d'un discours autobiographique. Le Valois, la région où la famille maternelle s'était implantée, sert de support à ce discours : c'est en parcourant le Valois que Nerval déchiffre son récit de vie comme un palimpseste. Mais cette prise de parole n'est jamais définitivement assurée : d'une part, Nerval n'accède que très progressivement à la parole autobiographique ; d'autre part, le Valois, sur lequel se greffe initialement un espoir de régénération, s'avère par la suite fortement conflictuel.
Ce sont les modalités de cette textualité instable qu'on a voulu retracer dans les récits majeurs (Angélique, Sylvie, Promenades et Souvenirs), - mais non sans les resituer sur le fond des possibles, des multiples développements entrevus mais écartés.