A Trieste on se tapait dessus de temps en temps, on ne badinait pas à l'époque, et s'il y avait toujours quelques têtes brisées, quelques jambes cassées,...
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A Trieste on se tapait dessus de temps en temps, on ne badinait pas à l'époque, et s'il y avait toujours quelques têtes brisées, quelques jambes cassées, et différentes excoriations, on estimait que tout était guérissable en huit jours, comme on pouvait le lire dans le Piccolo ; en fait, à Trieste, la bora faisait des dégâts beaucoup plus graves que ceux qui résultaient de la fureur civile : l'un des rares cas de l'histoire où les éléments s'avéraient plus destructeurs que l'homme.
ROBERTO BAZLEN