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Nous voici propulsés en arrière, ce 26 juin 1969 précisément : nous suivons à toute allure le jeune Brunet alias "Rase Bitume" sur son petit vélo rouge, dans une banlieue proche de Paris. Au seuil de ses douze ans, à la veille de sa communion solennelle, en 24 heures chrono, il nous livre heure après heure ce qui défile dans sa tête de gamin en pleine crise d'adolescence. Avec une verve débridée et gouailleuse, un cynisme irrévérencieux, un humour au vitriol, il raconte ses rapports tumultueux avec ses proches — notamment sa mère, son angoisse métaphysique, son désarroi face aux premiers émois sexuels...
Déboussolé et désespéré jusqu'à vouloir se donner la mort pour "en finir pour de bon", Rase-Bitume dresse au passage un portrait critique d'une société en pleine mutation, à travers le choc frontal entre générations et la libération des moeurs. La fin n'est pas forcément celle que l'on attend, mais faut-il vraiment une morale à chaque histoire ? Et qui pourra encore dire, après avoir lu ce récit, que "c'était mieux avant et que tout fout l'camp ? " Alors, 1969, année érotique ? Tu parles Charles !