Sous couvert de " modernisation " le parti travailliste britannique s'est transformé progressivement à partir du milieu des années quatre-vingt en...
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Résumé
Sous couvert de " modernisation " le parti travailliste britannique s'est transformé progressivement à partir du milieu des années quatre-vingt en incorporant dans ses analyses et ses propositions l'essentiel de l'héritage thatchérien. Ce processus s'est accéléré avec l'arrivée à la tête du parti, en 1994, de Tony Blair, qui, dans sa pratique gouvernementale comme dans ses tentatives de théorisation, représente la pensée de marché au sein de la gauche européenne. Loin d'aller dans le sens d'une rénovation, le triomphe des thèses néo-travaillistes conduirait inéluctablement à une rupture avec l'ensemble des traditions socialistes et à l'acceptation des inégalités sociales, de la précarisation des salariés et du régime sans partage des marchés financiers comme autant de nécessités historiques de l'ère de la " mondialisation ".
Sommaire
" SE MODERNISER OU MOURIR "
Montée de la gauche travailliste et divisions internes
La gauche et la modernisation
Facteurs externes dans la modernisation travailliste
La " relation spéciale "
Les enjeux de la modernisation
La " crédibilité " économique, sauce modernisatrice
La rupture progressive avec les syndicats
De l'unilatéralisme anti-nucléaire à l'atlantisme
LE " NOUVEAU " TRAVAILLISME
Bambi ? En finir avec le socialisme
La " mondialisation " au secours du néo-travaillisme
Reconstruire une " mystique " néo-travailliste
Les pratiques gouvernementales blairistes
La fidélité post-thatchérienne
La privatisation et le " partenariat " public-privé