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Les films, les émissions de radio ou de télévision et la littérature populaire sont remplis de représentations, souvent sensationnelles, de crimes et de violence. On peut même considérer que le roman policier, le roman de guerre et les films qui s'en inspirent diffusent des représentations du crime et de la violence profondément enracinées dans leur structure constitutive. Le journalisme, qu'il s'agisse de la presse, de la radio, de la télévision ou du reportage documentaire, entretient des relations difficiles avec la violence choquante qu'il décrit.
Diverses formes de média se soucient de présenter à la fois la psychologie dynamique du pouvoir coercitif et son impact. Dans les oeuvres destinées à un large public, on discerne une tendance à représenter des thématiques telles que le crime organisé, l'extrémisme politique ou religieux, de façon à polariser les enjeux éthiques, cacher la dynamique sociale sous-jacente, éviter l'analyse rationnelle, pour engendrer crainte et dégoût.
Les articles réunis dans cet ouvrage examinent des représentations du crime et de la violence à travers une large palette de domaines culturels. Les auteurs s'interrogent sur les questions essentielles qui en découlent : les positions éthiques implicites, le danger que la violence soit traitée comme un simple spectacle, les conséquences de l'utilisation de la violence en tant qu'outil polémique afin d'influencer l'opinion publique.