Le Rex était l'un des derniers vestiges de la grande époque des cinémas de quartier. Si l'Utopia ou le Jean Vigo avait su s'adapter au marché de l'art...
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Le Rex était l'un des derniers vestiges de la grande époque des cinémas de quartier. Si l'Utopia ou le Jean Vigo avait su s'adapter au marché de l'art et essai, Gimenez avait conservé le sien en l'état,
comme un souvenir qu'on se refuse à trahir : salle unique, trois cent vingt-cinq places, un balcon et un double projecteur à charbon. S'il me l'avait cédé pour une bouchée de pain, c'était avant tout pour
ne pas voir le Rex tomber dans les pattes d'un spécialiste du discount ou transformé en bureaux.