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Un livre de Catherine Millet sur son enfance, la relecture sans fin de La Recherche, à Venise, et mon goût pour les biographies, les autobiographies, un voyage récent chez Bernard Dufour, une dernière visite à Notre-Dame des Fleurs à Vence et me voilà à nouveau dans les illusions. Je cite souvent cette phrase de Kierkegaard qui dit qu'un père et un fils sont l'un pour l'autre comme un miroir ; c'est à la fois sa propre image et son image à l'envers que l'on voit.
J'aurais pu être lui, il aurait pu être moi. Chacun, autant que soi-même, aurait pu être des milliers d'autres. Car l'existence, comme l'Histoire, n'a pas de logique, sinon celle qu'on lui trouve après coup.