L'art culinaire reste bien l'appétit gourmand des régions et des hommes. Qui le contesterait ? L'Alsace s'illustre par un quatuor majeur de chefs dont...
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Résumé
L'art culinaire reste bien l'appétit gourmand des régions et des hommes. Qui le contesterait ? L'Alsace s'illustre par un quatuor majeur de chefs dont les tables d'hôte entonnent le grand œuvre : Emile Jung, Antoine Westermann et Jean-Pierre et Marc Haeberlin. Mais, comme existe en marge du parler académique la langue verte et l'argot canaille, se manifestent également, en cuisine, d'ignorées gargotes où l'anguille devient couleuvre et l'ortolan petit corbeau rôti. Jean-Georges Samacoïtz, consacre par sonnets à l'étouffée et vers libres vineux, un ouvrage jetant regard sur la bouffetance sauvageonne. On passe ainsi en souriant des couillettes d'amour appelées en Alsace " Munischale " et en Andalousie " criadillas ", aux nobles cépages et boissons des dieux : Champagne effervescent, picrate rouge qui tache, " fillettes " de blanc et litron républicain d'un réconfortant pinard !