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Les revues littéraires sont désormais remplacées par les revues de music-hall, ces soirées mondaines où l'on invite en musique les poètes à la mode et les romanciers de l'année, devant des salles plus attirées par la notoriété des auteurs que par le plaisir du texte (Jacques Godbout). Que les médias soient les témoins paresseux et brouillons de la vie littéraire, mettons que cela se comprenne. Mais j'attends des rédacteurs d'une revue qu'ils prennent des risques, qu'ils soient à la fois les explorateurs et les acteurs de la littérature qui se fait (André Major).
Les revues, et c'est là leur premier mérite, favorisent l'apparition de la communauté au sein même de la solitude de l'écrivain (Yvon Rivard). Y a-t-il encore un ordre commun du langage (qu'il soit imposé ou spontanément adopté) entre un immigré malien de Montreuil-sous-Bois, un spécialiste du marketing des assurances, un marin-pêcheur breton catholique à la retraite et l'habitant moyen des " lofts ", " fermes " et autres " académies " des nouveaux divertissements télévisuels ? (François Taillandier).
Il fait doux à Athènes et la flamme olympique reste toujours allumée. J'espère que je pourrai continuer à vivre dans cette ville après le déluge de cet été (Takis Théodoropoulos).