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La question a déjà été posée par Hölderlin : Wozu Dichter ? A quoi bon le poète ? A quoi bon la poésie ? La question vaut aussi pour le psychanalyste, d'autant qu'il semble bien, à lire le séminaire L'insu-que-sait de l'une-bévue s'aile à mourre, que Lacan attendait plus, sur le tard, de la poésie que de la logique pour éveiller ou réveiller au réel de l'inconscient. Quelle peut bien en être la raison, comme l'écrit Ponge, est la question à laquelle les contributions de ce numéro s'efforceront de répondre.