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Langage&Société, a été fondée en 1977 par un collectif de jeunes chercheurs sous la direction de Pierre Achard. Elle a contribué à la création et au développement international de la sociolinguistique et de l'analyse du discours. Langage et société n'est pas la revue d'un courant théorique ou d'une école de pensée ; elle publie des articles qui émanent de disciplines, de méthodologies et de théories différentes : leur point commun est de s'intéresser à la complexité des situations sociales dans lesquelles l'exercice du langage, écrit comme oral, est impliqué : situations urbaines plurilingues, gestion de la variation linguistique en contexte scolaire, formes et usages du langage au travail, etc.
Langage&Société a acquis une audience internationale, tant par ses auteurs qui sont étrangers pour plus de la moitié, que par ses lecteurs qui sont répartis dans le monde entier. La revue fonctionne de façon collective grâce à un comité de rédaction qui se réunit quatre fois par an et à un comité de lecture. A chaque livraison, elle propose différentes rubriques : un dossier thématique, des varia, des comptes rendus, des rapports.
Elle est disponible en format papier et électronique (CAIRN). La revue est trimestrielle. Ce dossier explore, à travers des entretiens, la diversité des pratiques langagières et la créativité des parents et des enfants de familles plurilingues. Sont abordées les pratiques des langues au sein du couple, la transmission ou la non transmission des langues à leurs enfants. On y décrit des situations très différentes, dont beaucoup étaient encore inexplorées ou mal connues, comme le cas d'expatriés en Ethiopie, de couples mixtes en Inde ou en Corée, de familles d'enfants sourds qui introduisent une nouvelle langue à la maison.
Le point de vue des enfants dans trois contextes nationaux différents (Allemagne, Angleterre, France) est étudié. Le cas du basque en France montre, face à la transmission familiale, le rôle des écoles bilingues (ikastolas). Ce dossier permet aux lecteurs de comparer des expériences singulières ou collectives qui mettent en relief les différents statuts des langues en contact ainsi que le caractère monolingue ou plurilingue de l'environnement social et éducatif.
On y constate que la mixité linguistique des familles ne conduit pas nécessairement à des pratiques quotidiennes plurilingues. Le dossier, coordonné par une sociolinguiste (C Deprez) et deux sociologues (B Collet et G Varro), rassemble les contributions de six jeunes chercheuses : S Dalle-Nazebi, M Joshi, K Kim, I Lacroix, V Miguel Addisu et A Unterreiner.