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Naïma L. n'a pas encore complété son profil
La jeune Catherine Scarhide souffre d'une forme d'analgésie congénitale.
Elle est ainsi privée de toute douleur, de toute sensation physique.
Catherine vit avec son père, Edward.
Un père neurologue et chirurgien plastique.
Un homme froid et austère.
Autoritaire et obsédé par la perfection.
Un homme qui devient même obsédé par sa fille.
Catherine est dotée d'une exceptionnelle beauté.
Une vraie poupée.
Les hommes en sont fous.
Les femmes en sont folles. De jalousie.
Catherine tente, tant bien que mal, de cacher ses blessures...
... jusqu'à ce qu'elle rencontre Matthew,
son sauveur.
Un thriller psychologique bouleversant !
Je me suis beaucoup attachée à Catherine, qui souffrait en silence, qui continuait à protéger son père malgré la violence exercée sur elle, qui restait courageuse et forte malgré les sévices endurés.
J'ai souvent eu envie d'entrer dans le roman, de rassurer Catherine, de devenir sa copine.
Des chapitres courts et prenants.
Une plume fluide et efficace.
Une tension qui va crescendo.
Un récit qui nous surprend sans cesse.
La psychologie des personnages est extrêmement bien travaillée.
On suit l'histoire d'une jeune fille, de son enfance à son adolescence, élevée dans une famille monoparentale, par une figure paternelle autoritaire et malsaine. Patriarcale.
Italie. Bologne. Début du XVIème siècle.
Aurelio tombe sous le charme de l'《Ange au chandelier》, oeuvre de Michel-Ange Buonarotti.
Depuis, il n'a qu'un seul rêve : travailler avec le célèbre sculpteur.
Rome. La Ville éternelle.
Celle qui accueillera Aurelio dans ses bras et où l'apprenti de Buonarotti il deviendra.
Jules II, il papa terribile, ordonne à Michel-Ange la réalisation du plafond de la chapelle Sixtine.
Aurelio assistera aux tourments de son maître, aux luttes qui agitent Rome et à la création du plus grand chef-d'oeuvre de la chrétienté inauguré le 31 octobre
1512.
Ce roman est pa-ssio-nnant ! Extraordinaire !
Mais pourquoi est-il si peu connu ??!
J'ai pris mon temps pour le lire, j'ai savouré ce fabuleux voyage dans le temps, dans cette Rome d'antan.
Je m'y suis baladée. J'ai traversé le Tibre pour atteindre le Castel Sant'Angelo. J'ai entendu les pas sur le pavé. J'ai admiré de splendides palais. J'y ai même croisé quelques courtisanes. J'ai rencontré d'illustres personnages tels que le pape Jules II, Granacci, Roselli, Bramante, Raphaël, et bien sûr... Michel-Angelo Buonarotti, il maestro, qui réalisa, entre autres, 《la Pietà》, le 《David》, la coupole de la basilique Saint-Pierre et... ce fameux ciel de la chapelle Sixtine.
J'ai appris à connaître ce génie capable de sculpter dans un seul bloc de marbre, de réaliser de splendides fresques représentant plusieurs centaines de personnages mythologiques et bibliques, mais aussi cet homme en proie à ses démons intérieurs, luttant contre une sexualité refoulée, un homme manquant de confiance en lui.
Dans ce récit, le travail de documentation est incroyable !
L'auteur a d'ailleurs dit : 《L'écriture du livre depuis les premières lectures m'a pris autant de temps que la composition des fresques de la chapelle Sixtine.》
On en apprend sur les différentes techniques picturales telles que la réalisation des cartons, la fabrication et l'application de l'intonaco, l'obtention des couleurs.
Mais aussi sur les difficultés physiques (artistes suspendus à plusieurs mètres de hauteur sur des échafaudages en bois, la nuque pliée) et techniques (moisissures, erreurs impossibles au risque de tout détruire).
Saviez-vous que le terme 《Dominicains》vient du latin domini canes signifiant 《chiens du Seigneur》?
Savez-vous pourquoi sont-ce des gardes suisses qui sont chargés de la surveillance du Vatican ?
Saviez-vous que l'anneau papal contient des éclats de bois de la croix de Jésus ?
Amateurs d'Art, d'Histoire et d'Histoire de l'art, ce bijou est pour vous !
Splendide !
Papa est mort. Il n'avait pas 60 ans.
Lorsque leur père décède dans son petit appartement de la région parisienne, Marwan et ses frères sont sous le choc.
D'autant plus qu'il souhaitait que son corps soit rapatrié à Casablanca, au Maroc, là où il est né, où il a vécu, avant d'émigrer vers la France.
Pourquoi a-t-il décidé d'être enterré si loin ?
Pourquoi ne leur en a-t-il jamais parlé ?
Du Maroc, les frères n'en connaissent que peu de choses.
Leur père ne leur en a presque jamais parlé, lui qui voulait à tout prix qu'ils soient intégrés.
Du Maroc, les frères n'en ont que la gueule. Plus foncée que les autres. Gueule d'Arabe.
Et pourtant, ils doivent s'y rendre.
Marwan dans le même avion que le cercueil de son défunt père.
Les frères et leur mère, en voiture.
Retour sur la terre de leurs aïeux...
《Ceux que je suis》.
Nous sommes eux.
Nous sommes nos ancêtres.
Je suis eux.
Je suis mon père.
Je suis mon grand-père.
Cette histoire m'a profondément touchée, émue.
Parce que mon papa est Marocain, parce que je suis issue d'une double-culture et que j'en suis extrêmement fière.
Grâce à l'auteur, j'ai voyagé.
J'ai senti l'odeur du thé à la menthe, des pâtisseries orientales et des orangers.
Dans ce récit, Olivier Dorchamps raconte l'exil, les secrets enfouis, l'importance des racines, l'héritage culturel, les liens du sang (et ceux du cœur).
L'écriture est belle et sensible.
Douce et humble.
Une magnifique leçon sur la tolérance, l'amitié et l'amour !