Petit spoiler : il s’agit de ma meilleure lecture de ces 3 dernières années.
Un véritable coup de cœur pour moi.
Min Jin Lee nous emmène en Asie : d’abord en Corée puis au Japon. Dans ce magnifique roman, nous suivons quatre générations d’une famille coréenne au XXème siècle.
Tout part de Sunja, une jeune femme coréenne qui est amoureuse d’un japonais. Cette dernière tombe enceinte mais elle découvre après coup que son amant est déjà marié. Sunja décide d’arrêter cette liaison. Quelques temps plus tard, son chemin croise celui d’Isak, un
pasteur. Ce dernier décide de l’aider et l’épouse.
S’en suivent alors de nombreux événements liés à cette famille.
Dès le début, on est dépaysé. Pour le coup, je connais peu la culture japonaise et encore moins la culture coréenne. Et j’ai apprécié en apprendre plus sur l’Histoire de ces pays. J’ignorais la complexité de ces deux pays et notamment la ségrégation que les japonais ont pu exercer sur les coréens.
On est plongé dans une époque où colonisation, guerre, mafia, dictature, racisme, humiliation, arrestation sont omniprésentes. Une période où il faut redoubler d’efforts pour ne pas mourir de faim, de soif, de fatigue. A ce moment-là, « le destin d’une femme est de travailler et de souffrir. Souffrir, et souffrir encore. »
Toutefois, tout n’est pas triste et ténébreux dans cette œuvre. Sa force est surtout l’amour de cette famille qui est profond et doux à la fois.
En revanche, ce qui est certain, c’est que je suis passée par toutes les émotions possibles. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été en colère, j’ai été surprise, dégoûtée, frustrée, heureuse. Et c’est extrêmement rare qu’un écrivain arrive à me faire ressentir autant de sensations.
Meilleure lecture de l’année
Petit spoiler : il s’agit de ma meilleure lecture de ces 3 dernières années.
Un véritable coup de cœur pour moi.
Min Jin Lee nous emmène en Asie : d’abord en Corée puis au Japon. Dans ce magnifique roman, nous suivons quatre générations d’une famille coréenne au XXème siècle.
Tout part de Sunja, une jeune femme coréenne qui est amoureuse d’un japonais. Cette dernière tombe enceinte mais elle découvre après coup que son amant est déjà marié. Sunja décide d’arrêter cette liaison. Quelques temps plus tard, son chemin croise celui d’Isak, un pasteur. Ce dernier décide de l’aider et l’épouse.
S’en suivent alors de nombreux événements liés à cette famille.
Dès le début, on est dépaysé. Pour le coup, je connais peu la culture japonaise et encore moins la culture coréenne. Et j’ai apprécié en apprendre plus sur l’Histoire de ces pays. J’ignorais la complexité de ces deux pays et notamment la ségrégation que les japonais ont pu exercer sur les coréens.
On est plongé dans une époque où colonisation, guerre, mafia, dictature, racisme, humiliation, arrestation sont omniprésentes. Une période où il faut redoubler d’efforts pour ne pas mourir de faim, de soif, de fatigue. A ce moment-là, « le destin d’une femme est de travailler et de souffrir. Souffrir, et souffrir encore. »
Toutefois, tout n’est pas triste et ténébreux dans cette œuvre. Sa force est surtout l’amour de cette famille qui est profond et doux à la fois.
En revanche, ce qui est certain, c’est que je suis passée par toutes les émotions possibles. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été en colère, j’ai été surprise, dégoûtée, frustrée, heureuse. Et c’est extrêmement rare qu’un écrivain arrive à me faire ressentir autant de sensations.