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La crise du coronavirus et les mesures de confinement ont mis en évidence les fragilités d'un système qui ne garantit pas la nourriture à tous, encore moins la nourriture de qualité. La désorganisation des grandes institutions a livré les plus précaires à eux mêmes. Elle réactive du même coup une exigence qui monte en puissance depuis plusieurs mois : à savoir celle d'une sécurité sociale de l'alimentation, comme il existe une sécurité sociale de la santé.
Sa mise en Åuvre impose de remettre à plat tout un système aujourd'hui piloté par l'agro-industrie et qui a fait de la pauvreté un de ses rouages autant qu'un de ses débouchés, et de la privatisation des ressources une de ses raisons d'être. Elle implique aussi de réinterroger notre fonctionnement démocratique qui continue d'écarter les femmes de prises de décisions dont elles sont, au quotidien, les premières à assumer les conséquences.