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J'ai apprécié les surprises que réserve ce yaoï de catégorie "Famille".
L'enfant, mignon comme de coutume, est assez original : super optimiste et pas froid aux yeux, avec un petit air de caïd ! La dynamique de couple est assez surprenante, différente de certains schémas stéréotypés. Par un jeu de flashbacks, nous comprenons peu à peu comment ce couple et cet enfant en sont venus à devenir une famille. C'est plus rafraichissant qu'une narration linéaire. Attention, pour public averti !
Olive est à la fois l’élève la plus douée et la plus bizarre. Toujours dans sa bulle, elle préfère passer son temps dans son univers intérieur que dans la vie réelle.
Son quotidien bien rangé est perturbé par l’arrivé d’une colocataire dans sa chambre et d’un astronaute dans son monde ! Chaque bouleversement dans sa vie est une agression en soi. Mais l'astronaute est en danger et Olive, jeune fille décalée, est sa seule chance de survie.
Olive pourrait-elle être HPI ou TSA ? Ce qui est sûr, c’est qu’elle permet aux rêveurs et aux incompris de s’identifier au cœur
d'une aventure impromptue qui mélange réalité et imaginaire.
Les nouvelles de ce recueil ont des saveurs et des couleurs différentes, provenant cependant toute d'un même tableau tendre et inspirant.
Les histoires s'entrecroisent au sein d'une école d'art. Nos protagonistes tentent de retrouver l'inspiration, de prendre confiance, de se révéler. Un peu à l'image du génial Blue Period.
Toutes les nouvelles ont une bonne qualité narrative et nous voletons d'un artiste à un autre avec joie.
Copenhague devient à la fois la scène d'un drame et le terrain d'une comédie extravagante. Deux héros et un caniche survoltés s'improvisent enquêteurs. Ils ont pour avantage d'avoir gardé leur âme d'enfant. Hors, c'est justement cette enfance qui est en danger. Le merveilleux lui-même a été attaqué ! En effet, une sirène a été retrouvé assassinée. Là, au pays de la Petite Sirène.
Isabelle Maroger partage une histoire familiale incroyable. Sa mère, adoptée, remonte la trace de ses parents biologiques. La piste mène en Norvège dans un Lebensborn. Une maternité nazie. Une usine à bébés aryens. Plus qu'un documentaire, c'est un ressenti personnel, une prise de conscience historique. Elle présente aussi une triste vérité, celle de la place des femmes enceintes qui y trouvent refuge, ne comprenant que tardivement leur véritable dessein.
2160, Japon. L'île de Kino est le refuge d'une population aisée fuyant les villes et la robotique. Plus qu'un refuge, c'est un art de vivre contemplatif et luxueux.
Hélène y tient le rôle de la prodige vieillissante qui retarde le moment de revenir sur scène. C'est aussi l'étrangère, celle qui vient du "dehors". Pourtant, c'est elle qui est le plus à l'image de Kino : belle mais glissante, raffinée mais mystérieuse.
Ceci est un huis clos dans un écrin de tension. On ne sait se décider si la beauté des lieux tamisent le suspens ou si elle le souligne malignement.
Beastars est une claque.
Véritable miroir de nos sociétés, toutes nos tensions et toutes nos zones grises sociétales sont ici exprimées à travers un monde anthropomorphe. Tous les animaux y vivent a priori en harmonie. Tous les opposent pourtant. Les différences physiques et alimentaires, les injustices et les préjugés, les proies et les prédateurs.
Legoshi, lycée et loup, tente de trouver sa voie dans un pays qui porte son lot de paradoxes, d'hypocrisie, de rejets et de sacrifices. Legoshi, c'est nous !
D'après la véritable histoire de Rose Bertin. Célèbre couturière du 18e siècle, elle a côtoyé les grands noms de son temps, même la reine Marie-Antoinette !
Au gré de sa fulgurante ascension, Paris se dévoile sous toutes ses coutures. Il est question de secrets de mode, de coutumes parisiennes historiques, de l'indépendance des femmes et de complots mondains.
Honnêtement, cette série est une très belle surprise, une belle fenêtre sur le Paris d'antan et un beau discours sur les femmes.
Ernestine a 9 ans. Elle a des activités normales de petite fille : lire Sartres, fumer comme un pompier, incendier des scouts. Ernestine est l'enfant HPI maudite qui a plus d'une mauvaise action à faire. Elle est Mortelle Adèle pour adultes !
Salomé Lahoche nous a concocté un drame familial hilarant et touchant. Ernestine est la part absurde de l'histoire : petite fille improbable d'intelligence et de génie maléfique, blasée d'avance et experte de l'humour noir.
Une palette de réconfort
Bienvenue dans l’univers chaleureux, tendre et acidulé de Lucie Bryon. Elle nous avait déjà fasciné avec Voleuse et continue d’explorer les relations humaines dans sa nouvelle BD Happy Endings.
Promesse tenue d’un moment convivial, inclusif et bienveillant ! Cette palette d’émotions, colorées et positives, nourrissent crescendo le cœur des bédéistes ouverts et aventureux.
Libraires ♥ Lucie !